top of page
Rechercher
Photo du rédacteurL'équipe Au Centre d'Elle

Vaginite ou Vaginose?

Dernière mise à jour : 18 mai 2022

Le vagin dans sa complexité!


Quasi toutes les femmes vivront au moins une fois dans leur vie ce petit désagrément.

Maudit soit le costume de bain trempé porté trop longtemps... Vous me voyez venir.

Bien oui, la vaginite et la vaginose sont des infections courantes chez les femmes de tout âge.


Il faut avouer que cette partie du corps est sensible et que son équilibre peut facilement être déstabilisé par de nombreux facteurs de la vie courante. Les symptômes principaux se présentent souvent pas de l’irritation, des démangeaisons, un inconfort et parfois même de la douleur au niveau de la vulve ou du vagin. Bien que ces infections soient similaires, les traitements en sont différents. Il est donc important de savoir les différencier.


LA VAGINITE À LEVURES

Un problème courant dont le principal symptôme est la démangeaison. Elle peut être accompagnée parfois de pertes vaginales inodores, souvent blanches, épaisses, grumeleuses (style fromage cottage) et de rougeurs provoquées par une inflammation des tissus du vagin. Plus rarement, elle peut créer une dysurie (difficulté à uriner) ou une dyspareunie (douleur lors des relations sexuelles). La vaginite à levures n’est pas une infection transmise sexuellement (ITSS). Il s’agit plutôt d’un champignon qui se multiple dans le vagin à la suite d’un déséquilibre de la flore vaginale. Dans 80 à 92% des cas, c’est le champignon, Candida Albicans qui en est le grand responsable.



CAUSES ET TRAITEMENT

La vaginite à levures peut être déclenchée par plusieurs causes :


Certains médicaments comme les antibiotiques.

Lors d'une grossesse.

Cela pourrait être le premier signe d’un diabète type 2 qui s’installe progressivement.

La fréquence est plus élevée chez les gens immunosupprimés.


Pour soulager l’infection, on recommande un traitement de miconazole ou clotrimazole en vente libre. En revanche, si vos symptômes persistent après le traitement, il est important de consulter un professionnel afin de déterminer les causes possibles de votre irritation vaginale pouvant être une réaction d’hypersensibilité, une réaction allergique, une dermatite de contact, par exemple.


LA VAGINOSE

La vaginose s’observe plutôt à la suite d’une relation sexuelle ou après les menstruations par la présence de sécrétions vaginales malodorantes... rappelant l'odeur de poisson. Telle la vaginite, d’autres symptômes peuvent apparaître : démangeaisons, pertes vaginales blanchâtres, sensation de brûlement à l’intérieur du vagin.


LES FACTEURS DE RISQUES

Il n'y a pas de causes exacte, mais certains facteurs de risque sont identifiés comme un nouveau partenaire ou un nombre élevé de ceux-ci, les douches vaginales, l’utilisation de produits parfumés au niveau du vagin, l’ethnie (plus souvent chez les femmes de peau noire), le surpoids, chez les fumeuses, les femmes avec des dispositifs intra-utérins (stérilet), et parfois à la suite d’une diminution des bonnes bactéries dans le vagin (appelées lactobacilles) ou la présence d’infections transmises sexuellement (ITSS). De 50 à 75 % des femmes ont naturellement cette bactérie dans leur flore vaginale sans jamais causer de problème, elles sont asymptomatique. Un traitement d’antibiotique est requis seulement lorsqu’il y a des symptômes.


COMMENT LES PRÉVENIR

Il est possible de prévenir l’apparition de ces infections, voici quelques conseils utiles.

  • Éviter les douches vaginales ou les produits parfumés

  • Utiliser des produits d’hygiène doux (ex. : Dove)

  • Éviter les vêtements trop serrés (maillots de corps, bas de nylon)

  • Porter des sous-vêtements en coton blanc

  • Éviter de croiser les jambes (augmente la chaleur et l’humidité)

  • Éviter les spas et les bains très chauds

  • Limiter votre nombre de partenaires sexuelles

  • Utiliser le condom (en cas d’allergie au latex, privilégier le condom sans latex plutôt que l’utilisation de crèmes contraceptives spermicides)

  • Maintenir un poids santé

  • Maintenir un pH vaginal entre 3,8 et 4,5

  • Éviter le tabagisme


Il est parfois difficile de s’autodiagnostiquer une telle infection. Dans le doute, il est préférable de consulter et de prendre rendez-vous avec une infirmière à la clinique Au Centre d'Elle. Elle sera alors en mesure d’établir le bon diagnostic et de vous orienter vers le traitement approprié.


Stéfany Larocque

Infirmière

13 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page